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1°) La  notion d’intérêt général n’est pas respectée, à divers titres :

 

J’estime que nous vous avons élu un Maire pour considérer et défendre l’intérêt général des Foyens.

Les lotisseurs et les promoteurs peuvent  être les moyens d’y concourir  mais ce n’est pas en considération principale de leur projet et de leur intérêt que le bien commun communal doit être organisé.

 

a)En interdisant de construire tout nouveau logement dans les quartiers  et hameaux, et en désignant 3 « secteurs », vous attribuez la totalité du potentiel restant constructible aux promoteurs (à part 30-35 logements en centre bourg) puisque vous mettez  à leur charge les coûts de la viabilisation.

J’y  vois une atteinte à mon droit de propriété, car vous mettez en cause un droit à construire en zone UC acquis de longue date,  et ce pour une raison non indispensable, puisqu’on peut procéder en partie autrement.

 

b) vous créez , d’autre part, des sortes de ghettos sur de petites parcelles (15 logements Ha = 500/600m² de terrain privé par logement..)

Des mixités sociales qui ont capacité ou vocation d’intégration au village seront  absentes :  anciens et nouveaux au village se trouveront géographiquement séparés. Une population ancienne occupant souvent  de grandes maisons sur de grands terrains (le rapport Artelia  précise que le rapport moyen est de 5 logements/Ha ), avec des caractéristiques différentes de celles des nouveaux venus (âges, composition familiale  revenus ..) vivra de manière séparée dans le même village.

L’éloignement du lieu de travail et la nouvelle problématique du  cout élevé fera davantage problème. Les anciens au village, qui ne sont pas retraités, ont fait bâtir une grande maison sur grand terrain en contrepartie de l’acceptation d’un long trajet de 45 minutes de leur domicile au lieu de travail

Cette « clientèle » - qui n’est pas celle des promoteurs  -  n’existera plus.

Par qui donc sera nouvellement peuplé le village ?..

L’approche socio-économique d’Artélia sur ces questions fondamentales est muette.

La réflexion des élus n’a pas été sollicitée par le bureau d’études sur ces difficultés qui peuvent être source de frustrations, voire de conflits ou même de délinquance chez les jeunes.

 

c) - le changement de zonage de UC vers A ou de UC vers Uh dévalorise toutes les maisons, qu’il y ait, on non, intention de la part du propriétaire de créer un nouveau logement par agrandissement, changement de destination d’un local ou d’un garage, ou construction nouvelle sur détachement de terrain.

Le zonage UH est dévalorisant en soi, car il est quasiment inconnu et, pour le peu qu’il existe, il recouvre des réalités très différentes.

Le changement de zonage de UC vers A (agricole) ou de UC vers UH a été fait en dernière minute. Ces modifications n’ont pas été présentées lors du débat public du 29 juin 2021.

 Leurs conséquences n’ont pu être appréhendées, y compris peut-être par les Elus qui ont voté le projet

En résumé,  les choix faits sont le résultat  une réflexion incomplète et mal menée.

Ils nuisent aux intérêts de la plupart des  Foyens. Ils manifestent de l’irrespect à leur égard, aussi bien qu’à l’égard de règles démocratiques et républicaines, dont la non ségrégation et le droit de propriété.

 

2°) Des questions non éclaircies, remontant parfois jusqu’aux années 2016-2017-2018, suggèrent d’autres motivations que celles exprimées comme motivation à réviser le PLU :

 

  • L’ouverture de la station d’épuration en 2015 a justifié officiellement la 2ème modification du PLU en 2016-2017. Celle-ci consistait à bâtir 83 logements sur 3,2.Ha d’un terrain appartenant à un promoteur de bâtiments industriels, Zuccon Promotion.

Interrogé le 4 octobre 2018 en conseil municipal au sujet de la non réalisation de ce programme, Monsieur le Maire a évoqué le problème,qu’il avait jusque là caché, du déversements de déchets sur son terrain et sur un terrain municipal procheen 2011 et 2017.

Sans dire précisément où et quandavaient été déversés ces déchets,il a révélé que cela concernait le volume énorme de 4.000m3 et 500 camions.

 

  • Le Promoteur Zuccon Promotion affirme qu’il n’a cessé de vouloir construire ou de faire construire par un confrère sur son terrain, ou sur la partie basse de celui-ci. Ses demandes, y compris un permis d’aménager, ont été refusées et ce avec des explications peu compréhensibles.

Déçu, il révèle même en 2022, par un écrit dans un document officiel, avoir travaillé gratuitement ou sans être payé pour des travaux de terrassement pour la Mairie.

Tous ces faits ne me semblent pas normaux et mériteraient enquête

 

  • le conseil municipal du 29/11/2016 a généré deux documents:

-un compte rendu qui affirme que le potentiel constructible 2016-2030 est de 24 Ha et 268 logements

-une délibération N° 40/16 qui définit ce même potentiel à 97 ares

La non-concordance des deux documents officiels, théoriquement issus d’un même conseil municipal, interroge la véracité des actes administratifs que produit la Mairie

 

3°) Votre fausse conception des « zones urbanisées » n’inclut pas les hameaux et les quartiers

 

-En 2015 une première modification du PLU avait eu pour objet de contrecarrer la loi Alur qui supprimait l’obligation d’une superficie minimale des terrains à bâtir (2.000 m²) en zone UC 

- Le 29/11/2016, la délibération N°  40/16 va plus loin. Elle ne prend en compte que les zones UA et UB du bourg, seules reconnues capables, selon la municipalité et contre l’évidence,  de  produire de nouveaux logements. Elle estime que 97 ares seulement peuvent y être encore mobilisés.

 

4°) Le PADD est élaboré en justifiant, pour de fausses raisons, l’élimination des quartiers et hameaux :

 

  • Un « Comité » a affirmé que la perception des gens à propos du village c’est le bourg et, peut-être les 2 quartiers(Penelle et En Castagné). Au final ces derniers ne seront pas pris en compte.

  • Une autre pseudo démonstration en 3 temps conclut également qu’il ne fautpas les prendre en compte car si on l’accordait à certains hameauxcela rendrait, en quelque sorte, jaloux les autres..

  • 2 autres raisons injustifiéessontinvoquées

- les coûts de l’amenée des viabilisations

- les risque de conflits entre voisins et la nécessité de  conserver aux hameaux leur caractère de lieux de vie privilégiés..

 

5°)15-20 logements puis 30-35.. Ces fausses évaluations du PADD invalident le PLU :

 

-Le  28  novembre 2019, vous faites passer en fin de séance d’un  Conseil Municipal chargé la question du PADD.

A la page 6 de celui-ci il est alors indiqué un potentiel ridiculement bas de 15-20 logements à l’horizon 2030. Bizarrement, on ne trouve pas indiqué sur ce document où se situe ce potentiel, ni quelles zones sont  prises en compte. Cela n’apparait qu’en novembre 2021, quand l’évaluation est étendue à 30-35 logements.

On comprend alors que c’est le bourg, exclusivement, qui est considéré

Selon les explications que j’ai eues,   divers Articles du code de l’urbanisme ne sont pas respectés ( L 151-4, L151-5 etc..)  car vous fondez le PLU sur ces  évaluations inexactes de 15-20 ou 30-35 logements,  qui sous-évaluent  le potentiel constructible.

En conséquence, la superficie à prendre sur les zones agricoles naturelles et forestières est surévaluée.

Le PADD étant faux , le PLU l’est aussi.  A ce stade, et à n’invoquer que  cette seule raison, je ne peux reconnaitre le PLU comme valable.

 

6°)Le PADD est presque élaboré en cachette et sa publicité n’est pas faite :

 

Je produirai des preuves et des témoignages et, avec son accord,  le  constat d’huissier d’un propriétaire démontrant qu’en janvier 2020 il n’y avait pas encore eu d’affichage de la délibération.

 

7°) L’incapacité totale des quartiers et hameaux à être densifiée est faussement démontrée pour vos cabinets conseils :

 

C’est ce que vise à démontrer le tableau de synthèse du cabinet ARTELIA à base de critères comme assainissement, réseaux, etc.. . Or chaque critère est souvent caractérisé négatif à partir  d’une généralisation abusive.

 

8°) La « Loi Climat » du 22 aout 2021, qui préconise de densifier les zones déjà urbanisées, n’est pas respectée

 

Vous avez arbitrairement exclu dès le 29/11/2016, les zones UC des quartiers et hameaux de la qualité évidente « d’urbanisées » qu’ils avaient et qu’ils ont.

Vous avez ensuite sollicité des "Comités"  et  bureaux d’études qui ont visiblement cru avoir pour mission  de démontrer  que quartiers et hameaux n’étaient pas urbanisables. S’ils y ont réussi, c’est bien contre l’évidence, puisqu’une cinquantaine de logements ont été créés sur leur sol ces quatre dernières années.

Du coup, la Loi Climat, qui voudrait que l’on recherche  et maintienne la petite densification qui y est encore possible, ne se trouve  pas respectée.

 

8°) Vous voulez faire massacrer un espace arboré à plus de 50% (« secteur 1 ») qui va du Trujol au centre village.

 Il a, de manière évidente,  vocation à devenir un parc municipal amenant la nature au village

 

La délibération approuvant le PLU a eue lieu le 12/12/2022 et déjà a été affiché  en janvier 2023 un permis d’aménager pour 35 logements.

Il faudra de la place pour les construire et, donc, la plupart des arbres vont être abattus.

C’est un saccage que ne vous pardonneront peut-être pas les générations à venir (ni les 190 personnes qui ont dernièrement signé une pétition pour sauver ce « secteur 1 » !).

 

Sachez qu’au cas où vous n’accepteriez pas d’annuler le PLU, je solliciterai la nomination, par le TRIBUNAL ADMINISTRATIF, et aux frais de la Mairie, d’un expert pour qu’il examine le « secteur1 » en vue de le classer N si j’en ai encore le temps

 

9°) Les « secteurs » et le zonage ont été définis en fin de processus, sans  débat ni publicité :

 

Lors de la réunion publique du 29 juin 2021 il a été présenté 5 secteurs, et non 3. Le zonage UH n’existait pas.

Le passage de UC vers A et de UC vers UH n’ont pas fait partie de la présentation et du débat.

 

10°) Une étude justifiant le choix de ces  3 « secteurs » (et le rejet, sans discussion,  d’autres possibles) est quasi inexistante.

 

Par exemple, les 3 secteurs auront besoin de pompes de relevage pour l’assainissement collectif. Sans parler de la possibilité de pannes, qui seraient problématiques,  de possibles délestages nécessaires du fait de la crise énergétique viennent à être évoqués...

La consommation de courant qu’utilise le procédé oblige aussi à regarder s’il n’existe pas de solution gravitaire.

ARTELIA  a passé son temps à démontrer que le peu de capacité à densifier qu’ont les quartiers/hameaux doit être banni alors même qu’il se dispense de toute étude technico-économique sur la constructibilité des 3 secteurs.

 

11°) Des précautions essentielles de sécurité sont inexistantes :

 

  • La défense incendie(SDIS) ne donne pas son avis à propos des « 

  • Pour les routes, le Conseil Général renvoie au secteur routier de Muret..qui ne donne pas son avis

  • Un «» est absent du dossier alors même qu’il est fait mention à plusieurs reprises dans les documents du PLU

  • de désordres importants sur le secteur d’En Castagné par le mélange mal géré d’eaux pluviales et d’eaux usées dans les fossés

  • L’inondation de routes (RD7 )dûs aux débordements du Trujol.

  • Les «  1 et 2 » seront bâtis sur terrains pentus orientés vers le Trujol.

Dans ces conditions l’Article L 2224-10 du  Code des Collectivités prescrivant ce « schéma » pour eaux pluviales ne  serait pas respecté.

 

Dans l’attente de votre réponse à ces 11 points, à défaut d’acceptation de ma demande,

 

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, mes respectueuses salutations

Arguments contre la révision du PLU

 

I .  La révision du PLU du 27/11/20108 cache la volonté de tirer un trait sur :

  • des documents qui se contredisaient à propos de l’évaluation du potentiel constructible du village (268 logements et 24Ha lors du compte rendu du conseil municipal du 29/11/2016, et 97 ares seulement lors de la délibération N° 40/16 de la même date)

  • le déchargement de déchets sur la plus grande partie d’un terrain de 3.2Ha appartenant à un promoteur (Zuccon Promotion) qui avait monté avec la Mairie, au moyen d’une 2ème modification réussie du PLU, le projet de construire 83 logements, dont beaucoup sur ces déchets..

 

II.  Le  potentiel constructible du village ne peut être arbitrairement limité au bourg :

La première évaluation du PADD (15-20 logements à l’horizon 2030) autant que la deuxième (30-35 logements) ne considèrent que le bourg. Aux dates d’élaboration du PADD les  zones 1AUa, 1AUb terrains de Zuccon Promotion) et UC n’ont pas été définies comme  zones urbaines conformément à l’article R 151-18 du C.U.  Les Articles L 151-4 et L 151-5 (entre autres) du C.U  ne sont donc pas respectés.

 

III.   Le fait de ne considérer densifiable  que le bourg, sans les hameaux, en 2019-2020, avant toute étude rationnelle se fait à 2 motifs non recevables :

  • Cela couterait trop cher : le coût n’est pas considéré hameau par hameau, notamment pour l’amenée de l’eau potable. Puisqu’il n’est pas question d’amener le tout-à l’égout partout..l’assainissement individuel ne coute rien à la commune…

  • Pour «   » et «» : Une légère densification n’altèrerait pas les relations sociales, et ces motivations sont contraires à la Loi Climat du 22 aout 2021. Des élus aisés, habitants des hameaux opèrent donc une sorte de « prise illégale d’intérêt ».. .

 

IV.   L’élaboration du PADD excluant les quartiers et hameaux s’est faite dans la discrétion, voire en cachette

 

V.    La délibération du PADD du  28 novembre   2019  n’a pas été publiée dans les délais normaux (un constat d’huissier en a constaté l’absence le 9 janvier 2020)

 

VI.  La présentation publique le 29 juin 2021 présentant le projet de PLU n’a pas été sincère :

 il a été fait état de 5 secteurs au lieu de 3 finalement retenus et  - surtout – l’interdiction de construire tout

nouveau logement ailleurs que dans le bourg et dans ces 3 « secteurs » n’a pas fait partie du débat. En effet :

-L’hypothèse d’un basculement de UC vers A n’a pas été exposée.

-La zone UH n’existait pas encore

 

VII.  Il  n’a donc jamais été discuté publiquement de la dévalorisation qu’occasionnent les bascules de UC vers A et de UC vers UH. La municipalité n’a pas informé du fait que le zonage UH est très rare,  qu’il n’est pas normalisé (ce qui a permis  de l’adapter  à la sauce-maison du règlement PLU du  village). Cette monnaie locale UH manipulée ne vaut pas la monnaie nationale connue et reconnue UC.

 UH est très dévaluateur  (lors de la vente de sa maison, etc..)

 

VIII .  Des affirmations inexactes des  bureaux d’études, obligés de faire correspondre  aux dispositions irrationnelles d’un PADD de convenance et/ou d’opportunité des explications et des justifications qu’ils s’efforcent de présenter comme rationnellement élaborées.

 

IX. La définition des 3 « secteurs » ne prend pas en compte le dérèglement climatique, la nécessité d’amener la nature au cœur du village, ni  l’intérêt de préserver le « secteur 1 » (Château d’Eau) du fait de sa richesse écologique. Ce secteur  devrait logiquement devenir un parc municipal (Ehpad, écoles, Poste, marché , Mairie très près) Mais un promoteur vient déjà d’afficher un PA de 35 logements ..

 

X . La définition des « 3 secteurs » est faite arbitrairement sur la base d’une offre de terrains et/ou d’une demande de la part de promoteurs. Les aspects sécuritaires minimaux ne sont pas considérés : a) rien n’est dit sur la sécurité incendie b) rien sur le dimensionnement des  dessertes routières  c) rien concernant un schéma d’assainissement des eaux pluviales, pourtant indispensable compte tenu des inondations des routes D7 et D37  en cas de fortes pluie  (non respect de l’article L 2224-10 du Code des Collectivités)

 Eau Potable

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Eaux Usées

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PADD fin 2021.PNG
terrain 2500m².PNG
Cté consultatif bourg seul.PNG

  les Malins nomment les quartiers En Castagné et Penelle, tantôt "quartiers", tantôt "hameaux" .

Ils veulent faire oublier la chronologie, à savoir qu'ils ont d'abord éliminé leur constructiblité pour des raisons idéologiques et de défense d'un avantage  personnel supposé (y  refuser les nouveaux venus et "maintenir le cadre de vie privilégié des hameaux") alors que les justifications techniques et économiques, d'Artélia notamment sont venues après.

D'autre part,  ils créent un flou artistique  sachant que cela n'est pas sans importance au regard de divers Articles du Code de l'Urbanisme...

ici les 2 quartiers et les hameaux sont tous appelés " hameaux "

Hameaux.PNG

Ici, les hameaux sont appelés "quartiers"... et aucun n'est apte à être urbanisé !...

non à tous.PNG
raisons des 11 négatifs.PNG

Pourquoi payer une étude qui conclue : "secteur favorable à la densification" : 0

alors que le PADD (et une voyante) l'avaient dit?..

CM 2016.PNG
cm 2016 - 2.PNG
cm 2016 3.PNG
delib 40-16.PNG

Avec 97 ares,  l'analyse de  Monsieur le Maire élimine le secteur UC. (qui pourtant a produit plusieurs dizaines de logements depuis le 29/11/2016..)

Pourquoi donc cette fausse appréciation qui fait suite à un compte-rendu anonyme, de la même date, au contenu tout à fait différent, censé être issu pourtant du même conseil municipal?

Seul un enquêteur pourrait comprendre..

Faut-il ensuite s'étonner du fait que le PADD élimine aussi les secteurs UC ?

Faut-il s'étonner encore  que le bureau d'études corrobore  au stade du PLU ce mépris affiché précédemment pour la zone UC par le donneur d'ordre?... 

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Opposition au tranferts de compétence PLU  formée légalement ?

Que signifie le fait que personne n'ose revendiquer la rédaction de ce compte-rendu du 12/01/2017 , qui fait suite à un autre compte-rendu du 29/11/2016, qui est très différent sur le fond de la délibération qui ressort de la même séance.

Le compte-rendu du 12/01/2017 mentionne bien que le compte rendu de la séance précédente du 29/11/2016  est approuvé (de petites corrections ayant eu lieu pour cela) mais qui a fait ces corrections et qui a rédigé?

Aucun nom de secrétaire n'apparait, ni sur l'un ni sur l'autre des compte-rendus

2 "oublis" consécutifs de mentionner l'identité du secrétaire de séance, et cela à propos de textes profondément différents l'un de l'autre sur le fond, n'est ce pas  la signature d'un sentiment de  culpabilité, ou de crainte de suites et d'un refus de vouloir assumer?

 

Quand on consulte le Registre des délibérations, on trouve que Monsieur le Maire certifie que le compte-rendu  du 12/01/2017  tient lieu de délibération affichée le 13/01/2017.

Notre  critique précédente envers le compte-rendu s'applique donc intégralement envers la délibération.

Nos questions:

Les Elus, Monsieur le Maire, notamment, ont-ils respecté leurs obligations...ou alors, délirons-nous, et tout cela serait normal?

- si la délibération issue du conseil Municipal ne 12/01/2017 n'est pas valide, une délibération ultérieure (qui a bien eu lieu pour rééditer la volonté de la commune d'être comptétente en  matière de PLU) peut-elle "rattraper"  l'anomalie que nous dénonçons?

PJ: extrait du "registre des Délibérations:

 

 

 

 

 

 

 

 

délibération du 12.01.2017.PNG

                               Document de motivation

à l’opposition au Permis d’Aménager N° PA03148122G001 de HECTARE (affiché le 23/01/2023)

 

 

I- Le contexte :

 

La Loi Climat du 22 aout 2021 vise à densifier les zones déjà urbanisées. Le PLU de 2014 avait déjà cet objectif et  le PADD qui lui était associé exigeait à la fois de « renforcer la centralité villageoise » et  de « conforter les hameaux ».

Le SCOT impose  que ceux-ci soient  « maitrisés ». Cela signifie qu’ils doivent  rester dans leur enveloppe actuelle. Leur « rétrécissement » avait  déjà eu fortement lieu à l’occasion de l’élaboration du PLU de 2014.

 

 De plus, afin de contrer la Loi Alur de 2014 (suppression du COS et de la taille minimale des parcelles) et faire que l’effet multiplicateur d’offre de terrains recherché par cette Loi  ne puisse agir, nos mêmes responsables  municipaux de l’urbanisme qu’aujourd’hui ont initié, dès 2015, une première  modification du PLU (en modifiant les distances au fond de parcelle et latérales, par  exemple).

 

Le nouveau PADD, élaboré en 2 temps, le 28/11 2019 et le 21 septembre 2021, puis le PLU voté le 12/12/2022, interdisent de construire tout nouveau logement dans les quartiers et hameaux.

Il a donc été nécessaire de prendre sur de nouvelles  terres, jusque là agricoles ou naturelles, découpées en « secteurs »

 

Cette  décision contraire aux orientations de la Loi Climat a été possible grâce:

  • à un PADD conçu en 2018 et 2019 à un moment où la Loi Climat (du 22/08/2021) n’existait pas

  • une élaboration de ce PADD qui n’a pas été démocratiquement instruite et débattue

  • à un bureau d’études dévoué aux préconisations et aux directives de son commanditaire municipal et justifiant ses choix

 

 2 fausses raisons, portées par quelques personnes, ont prospéré aux moments de l’élaboration du PADD:  le coût supposé excessif  des viabilisations et la volonté de « conserver le cadre privilégié des hameaux ».

  • Le coût a été déclaré a priori excessif sans chiffrage ni justification. Objectivement, il est surtout lié au renforcement des réseaux d’eau là où c’est nécessaire. Si un chiffrage avait été fait, il aurait dû prendre en compte les travaux de renforcement indispensables quelle que soit la décision prise, puisque des renforcements de canalisations intercommunales sont prévus et que des réseaux pour la défense incendie dans plusieurs hameaux sont à mettre en place ou à parfaire,

  • Concernant l’argument de confort de vie dans les hameaux conditionné à un entre-soi obligatoire (on lit dans des documents officiels qu’avoir de nouveaux voisins est une source de conflits..), il est idéologique et n’appartient probablement qu’à untrès petit nombre de personnes, très influentes lors de l’élaboration du PADD et du PLU, …

 

Ces choix étant faits, les spécialistes  chargés de l’écriture des PLU, qui connaissent la nécessité juridique absolue que PADD et PLU doivent être compatibles, ne pouvaient que mener une instruction à charge de rechercher tout ce qui, dans les quartiers et hameaux présentait des difficultés en termes d’urbanisation, pour conclure qu’au final pas un seul des 11 « quartiers », scannés par une analyse multicritères orientée n’avait capacité à recevoir un seul logement, ce qui était le point de départ du PADD..

 

 Le caractère normatif et mal justifié de celui-ci est venu prendre appui sur le justificatif technique tronqué et trompeur élaboré par le conseil au service des initiateurs du PLU.

 

II- Non prise en compte des risques en secteurs 1 et 2 :

 

  • Les accès :

Les seuls accès possibles de ces 2 secteurs en impasse sont situés au Nord et la circulation qu’ils généreront débouchera  sur une courte portion de la RD 632.

Cela devrait générer des difficultés. On peut se demander si c’est pour cette raison que le secteur routier de Muret n’a pas été consulté..

 

  • Les eaux pluviales :

A l’arrière des secteurs 1 et 2 se trouve le ruisseau « Le Trujol ». Le nombre de logements projetés sur les secteurs 1 et 2 (85 au total), la forte pente d’une superficie proche de 6 Ha de terrains orientés vers le ruisseau, et la proximité de ce ruisseau, exigeaient une étude des moyens  de gérer  les eaux pluviales (la carte des zones inondables n’est même pas reportée sur le document graphique avec différenciation des niveaux d’aléas..)

 De plus, c’est ce qu’’impose l’article  L 2224-10 alinéas 3 et 4 du Code Général des Collectivités Territoriales. Actuellement, et en l’absence de l’urbanisation, des débordements du  Trujol existent par temps de gros orages, lesquels vont brièvement  à certains endroits inonder des routes (RD7 et 7E). Qu’en sera-t-il lorsque les  toitures et la superficie de plusieurs hectares pour  85 logements des secteurs 1 et 2 auront été imperméabilisées ?

 

Un préalable indispensable avant d’accorder tout permis d’aménager, quelque soit le secteur,  serait la confection d’un schéma d’assainissement des eaux pluviales

 

 

III Une politique du logement social insuffisante et basée sur la ségrégation :

 

Le PLH (Plan Local de l’Habitat) élaboré par l’intercommunalité « Cœur de Garonne » s’impose hiérarchiquement et juridiquement par rapport au  PLU.

 Il sert, notamment, à définir, par commune, le nombre de logements à caractère social que celle-ci doit prévoir à l’occasion de l’élaboration d’un PLU

Concernant notre  village de 2064 habitants le PLH prévoit  entre 39 et 46 logements à vocation sociale

 

Le problème est que les initiateurs du PADD, puis du PLU, ont réussi à faire voter une  organisation sociale à venir du village qui semble être inspirée d’une  idéologie d’exclusion et de ségrégation, alors que le PLH est soutenu par une idéologie de la recherche d’intégration de personnes aux richesses et aux revenus différents dans un espace urbanisé commun.

 

. Ainsi le PLU prévoit de :

  • les 3 nouveaux secteurs avec 15 logements /Hectare, ou davantage

  • Pérenniser la très faible densité actuelle des quartiers et hameaux, qui est de 5-6 logements/Hectare, (y habitent peut-être ceux qui ont décidé du PADD..)

  • concentrer dans les 3 « secteurs » la totalité, ou presque,  des logements « à caractère social »

 

Au conseil municipal du 7/03/2023, qui a immédiatement suivi le vote de la révision du PLU, il a été décidé la transformation de l’école en centre médical.

Les seuls logements qui devaient se trouver au bourg, et donner l’illusion d’un  brassage social des populations conforme aux objectifs numériques et qualitatifs du SCOT au PLH  sont donc supprimés.

 

Ces logements, rajoutés lors du « second » PADD qui, de toutes façons, pouvaient être vus comme un faire-valoir et un justificatif de complément utile pour la validation du PLU n’étaient, effectivement et  au final, qu’un leurre..

 

Ainsi donc tous les quartiers les hameaux et le bourg seront exempts de logements sociaux,

et la  concentration des logements sociaux dans les 3 secteurs uniquement n’est pas conforme aux règles d’équilibre imposées dans divers Articles du Code de l’Urbanisme

.

Ces critiques s’ ajoutent aux critiques négatives de la DDT 31 reprises dans le  rapport de madame la Commissaire Enquêtrice où il est dit en page 27 « la DDT 31 observe que la production prévisible de logements locatifs sociaux ne respecte pas les objectifs formulés tant par le SCOT que par le PLH »

 

Le « secteur 1 » participerait, si le permis d’aménager était accordé, de cette inégale répartition des logements sociaux et de leur faiblesse générale organisée tant par le PLU que par l’incroyable  manœuvre post-PLU du 7/03/2023.

 

 Nous demandons donc au Tribunal Administratif de retenir nos argument et de dire que le PLU -qui doit être équilibré et compatible  aussi bien avec le PLH qu’avec le SCOT – ne l’est pas, et qu’à ces motifs le permis d’aménager  ne peut être accordé dans le cadre d’un tel PLU.

 

 

IV- Le «Secteur 1 » doit être préservé, et le permis d’aménager refusé :

 

L’objectif d’amener au plus près du centre bourg l’urbanisation à conduit a définir  le « secteur 1 », qui arrive à moins de 100m du bureau de Poste et à moins de 200m de la Mairie.

Le chemin de Crabères, bordé de magnifiques arbres,  sépare le « secteur 1 » (35 logements sociaux) et le  « secteur 2 », ce dernier étant destiné à en recevoir 50.

 

Le « secteur 1 » est couvert à 50% d’arbres qui forment un écrin de verdure en forme de couronne avec  une prairie au centre et un ruisseau à l’arrière.

Du nettoyage et des aménagements sont nécessaires mais cette configuration paysagère et le  positionnement à l’intérieur du village (proche de Ehpad, place du marché, écoles, commerces, futur centre de santé, etc..) justifient la préservation d’un projet de transformation ultérieur de cet espace privilégié en parc municipal paysagé. Ce sera un havre de paix et de fraicheur l’été pour la promenade, la détente et les jeux.

Cette  préservation passe par un zonage en tant qu’espace naturel (N) complété par une protection d’Espace Boisé Classé (EBC).

Pour ces raisons, un projet d’urbanisation de cet emplacement exceptionnel est antinomique d’une  démarche nécessaire de préservation. Les générations à venir nous reprocheraient d’avoir sacrifié ce lieu car il est rare que l’on puisse aussi bien et aussi facilement amener la nature en ville.   C’est une mesure de lutte contre le réchauffement climatique et d’adaptation.

Aussi, il nous ne parait pas utile de critiquer les insuffisances de tel ou tel point particulier du Permis d’Aménager attaqué  car notre opposition au projet, ainsi que nous l’avons expliqué, est globale et essentielle.

 

Juridiquement, en plus d’un ensemble de textes relatifs à la préservation de l’environnement des écosystèmes  et du cadre de vie dont nous ferons état ultérieurement si nécessaire,  notre contestation se fonde en premier sur:

  • Le non respect de l'article L 2224-10 du CGCT  qui imposait, au vu des risques et des circonstances, de mettre en place un schéma d’étude et d’assainissement des eaux pluviales

 

  • -Le non respect de l’article L 341-1 du code orestier qui soumet tout défrichement à autorisation préalable

 

 

 

L’état boisé est défini par la projection au sol de 10% de la surface occupée par les arbres et arbustes. Or elle est en « secteur 1 » d’au moins 50%.

 

  • Quand bien même l’autorisation de défrichement aurait été demandée, l’article L 341-5 du Code Forestier énonce qu’elle peut être refusée lorsqu’il s’agit de préserver des espèces animales ou végétales, l'écosystème ou le bien être de la population

 

 C’est bien le cas puisque plus de200 personnes  ont manifesté sur le site de pétitions « change.org » pour que ce « secteur 1 » ne soit pas affecté à un lotissement.

 

L’adresse internetpour le vérifier (et ajouter une contribution) est : https://chng.it/VCfm4ywLCn

 

 

 

En conséquence de tout ce qui précède, nous demandons que soit refusé  le PA de la société HECTARE N°PA03448122G0001 du 23/01/2023.

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